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Vous êtes à la bonne enseigne car les éditions Alire publient les meilleurs auteurs québécois et canadiens pratiquant ces genres.
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Fantastique
Le Saint Patron des plans foireux
Philippe Sigouin a passé sa jeunesse à monter des combines avec Yannick, son grand frère et partner de toujours. Mais comme ce dernier vient de le trahir joliment, Sigouin a décidé que ça ne se reproduirait plus : dorénavant, il volera de ses propres ailes.
Pourtant, si on lui avait demandé quel serait son premier coup d’envergure, jamais il n’aurait pensé répondre « l’importation du squelette d’un saint couvert de bijoux ». Or, c’est bien ce que lui propose Hortensia, une antiquaire peu habituée aux transactions criminelles mais en relation avec un « respectable » acheteur prêt à débourser une somme faramineuse pour acquérir cette sainte marchandise.
Si l’entrée au pays de saint Deodatus se déroule sans anicroches, le plan de Sigouin dérape soudain quand des intrus s’emparent du squelette. Puis c’est la réalité même qui dérape quand, kidnappé parce qu’il a reconnu un des voleurs, Sigouin assiste à une troublante cérémonie au terme de laquelle il voit le squelette s’animer !
Ébranlé par ce miracle indésiré, contrarié par les disciples d’un martyr douteux et bientôt menacé par de plus grosses crapules que lui, Sigouin ne sait plus à quel saint se vouer pour demeurer fidèle à sa parole, c’est-à-dire livrer la « marchandise » au client !
Bonjour. Je m’appelle Florence Roberge et j’ai huit ans. J’ai commencé un journal intime. Je trouve que c’est une bonne idée parce que je peux parler de mes amies Emma, Charlie et Ling. Il y a Félix aussi qui vient jouer avec nous même si c’est un gars. Et je peux aussi parler de mes parents. Il y a papa qui travaille dans son dépanneur. Il me montre comment marche la caisse et il me fait rire. Il y a maman qui me donne souvent plein de becs et avec qui je regarde plein de films d’horreur même si papa n’aime pas ça.
Des fois, papa et maman se chicanent fort parce qu’ils parlent de moi. Papa dit que je suis bizarre et qu’on aurait dû écouter le docteur que j’ai vu l’année passée. Maman n’est pas d’accord, elle dit que je ne suis pas bizarre et elle traite papa de panaro, ou un mot comme ça. C’est là qu’ils se chicanent. Moi, je ne comprends rien de ce qu’ils disent.
Mononcle Hubert m’a dit que personne n’a le droit de lire le journal intime des autres. Ça, c’est le fun, parce que je vais pouvoir tout écrire, même les affaires que je me ferais chicaner si on savait que je les avais faites. Comme ce qui est arrivé quand je suis allée voir le rat mort dans la poubelle…
C’est rien qu’une anomalie locale, Jess. Ils ont pas ça à New York ni à Paris. Y’a qu’ici que ça se passe de même. Il y a comme un défaut dans le palpable, et nous autres, on peut exploiter cette défaillance du vrai. Ça paraît ben extraordinaire, mais c’est très terre-à-terre, quand on y pense comme il faut. Moi j’appelle ça du montréalisme magique.
Ainsi parlait Almérique, mon grand-père, le père de mon père. C’est par lui que tout a commencé à déraper, mon histoire comme, peut-être, la vôtre aussi si vous habitez Montréal, voire le Québec tout entier. Parce qu’il en menait large, Almérique, même s’il a toujours gardé profil bas, ce qui faisait l’affaire de ceux qui le connaissaient comme le meilleur homme pour faire arriver les choses, comme on disait autrefois.
Si je vous dis ça, c’est parce que je connais bien le pouvoir d’Almérique puisque j’en ai hérité. Mais contrairement à mon grand-père, qui a été jusqu’à inventer ma grand-mère Rita, je ne tiens pas tant que ça à traficoter le réel – enfin, juste ce qu’il faut pour vivre ma petite vie tranquille et bien ordinaire.
Or, ce n’est pas facile de passer inaperçu quand on est de la lignée d’Almérique, et c’est de ça dont je veux vous parler…
À la suite d’une enquête non résolue qui a culminé avec la mort de certains de ses proches, Thumps DreadfulWater a quitté la police et la frénésie californienne. Décidé à gagner – tant bien que mal – sa vie comme photographe, il a opté pour la tranquillité des montagnes du Montana.
Or, tout n’est pas si calme dans la ville de Chinook et la réserve voisine. De fait, à quelques jours de l’inauguration d’un casino et d’un complexe d’habitation dont les profits assureront un revenu substantiel à la communauté amérindienne, un corps est découvert dans une des luxueuses unités.
Dès l’identification du cadavre – un employé de la compagnie responsable de l’installation du système de gestion informatique du casino –, l’intérêt des policiers locaux se porte sur Stanley Merchant. À leurs yeux, son rôle au sein des Aigles rouges, un groupe férocement opposé au projet, le désigne comme le suspect numéro un.
DreadfulWater, qui ne croit pas un seul instant à la culpabilité du fils de la cheffe de bande, se sent dès lors obligé de s’impliquer. Il mènera donc discrètement sa propre enquête en suivant plutôt la piste informatique… bien que ce domaine de connaissances soit aux antipodes de ses champs de compétence !
Un matin, Stan Coveleski a la surprise de trouver à son bureau une fort jolie cliente. Loretta Lamour, danseuse au cabaret Full Moon, veut l’engager pour retracer son amie Gisèle – elles logents dans la même pension –, cigarette girl de son état, qui a mystérieusement disparu quelques jours plus tôt.
Grâce à un contact dans la police et à un privé que Stan engage de temps à autre pour de petits boulots, le détective commence par interroger les personnes ayant côtoyé Gisèle. Sans grand succès. Mais l’enquête, jusque-là plutôt banale, prend une autre tournure quand Benjamin Katz, le vieux – mais riche ! – propriétaire du Full Moon l’approche pour lui demander à son tour de retrouver la jeune fille… en prétextant une idylle ! À laquelle, bien sûr, Coveleski ne croit guère, et encore moins quand Sylvia et Victor, les enfants de Katz, viennent mettre leur nez dans l’histoire, la compliquant encore plus.
Dès lors, Coveleski a une conviction : cette cigarette girl, qui s’est étrangement évaporée, est plus importante qu’elle n’en a l’air, et il en veut pour preuve le nombre effarant d’atteintes à sa personne dont il a été victime depuis qu’il la cherche. Or, quand il s’entête, Stanislas Coveleski est têtu, très têtu, et certains vont l’apprendre à leurs dépens !